Tout acteur a dans sa filmographie un
certain nombre de films "de jeunesse", c'est-à-dire plutôt
moyens... C'est le cas de Playing God pour
Angie. Mais il faut bien commencer quelque
part, entraîner son talent et au passage croiser quelques têtes
d'affiche (parfois sur le retour comme Jack Palance
dans Cyborg 2) avant de pouvoir rêver
décemment d'Oscar et d'étoile sur Hollywood Boulevard. |
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Playing God
est une honnête série B, loin d'être impérissable
certes, mais pas une daube non plus. Le film se laisse gentiment regarder
malgré son intrigue sommaire, l'absence de surprises dans le scénario
et une certaine mollesse d'ensemble. Au vu du casting, on se demande ce
que l'ensemble aurait donné s'il avait bénéficié
des moyens d'une superproduction... |
Eh oui, le film vaut surtout par ses acteurs. A l'époque
David Duchovny, qui cherche à se reconvertir
dans le ciné, est la grande star de X-Files,
donc une valeur sûre. Timothy Hutton
campe à merveille le rôle de Raymond.
Et il y a enfin Angelina Jolie, alors méconnue,
qui retiendra l'attention du spectateur (le rouge à lèvres
ultra vif y est peut-être pour quelque chose). Son rôle n'est
pas ultra valorisant, l'archétype de "la copine un peu nunuche
du méchant qui finit dans les bras du héros" étant
surtout prétexte à caser une jolie fille dans ce genre de
film. Néanmoins, elle le tient sans sourciller et se montre à
la hauteur, toute jeunette qu'elle est. |

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En résumé, si Playing
God n'a rien d'inoubliable, il est l'occasion de découvrir
une Angelina à ses débuts, entourée
d'acteurs de renom. Les lèvres pulpeuses qui ont fait une partie
de sa gloire y sont généreusement mises en valeur et ses
fans en seront comblés. |