Haha et Chichi

… ne sont pas dans un bateau.

Haha no Hi (母の日)

Le “jour des mères” a lieu le deuxième dimanche de mai. La fête remonte aux années 30 (celles du XXe s, pas 30 ap. JC) et a été remaniée après la Seconde guerre mondiale. Les enfants commencent la journée en braillant “haha no hi” aux oreilles de leur génitrice, de préférence tôt le matin, ce qui flingue toute perspective de grasse mat’. Les cadeaux traditionnels sont des poupées porte-bonheur et des œillets rouges ou roses. Quelques spécialités culinaires sont de la partie, autour de la thématique de l’œuf (eh oui, maman est une pondeuse). Le tamagoyaki (卵焼き) est une omelette cuite dans une poêle carrée et repliée sur elle-même ; le chawanmushi (茶碗蒸し) est un flanc aux œufs accompagnant poulet et crevettes.

Tamagoyaki
Chawanmushi

Chichi no hi (父の日)

Le “jour des pères” a lieu le troisième dimanche de juin. Comme à peu près partout, la fête des pères est moins populaire que celle des mères. Au Japon, aucune coutume spécifique n’est associée à cette journée. Les enfants souhaitent bonne fête à leur papa et offrent les cadeaux bateaux allant du dessin immonde pour les plus jeunes aux éternelles cravates,  montres et bonbons. Une particularité quand même : à cette occasion, les rayons d’alcool de supermarché se transforment en paradis des papas. Pas que l’image du père soit nécessairement celle d’un alcolo – encore que les virées éthyliques des salarymen transforment nombre de chefs de famille en véritables éponges –, mais fête et alcool sont souvent associés, ce n’est pas un scoop, tant lors des festivités laïques (cf. hanami) que religieuses (le vin de messe local en gros).