Akihabara

Visite guidée d’Akihabara à Tōkyō.

Akihabara est un quartier de Tōkyō, qui s’étend autour de la gare du même nom (comme le colosse), à cheval sur les arrondissements de Chiyoda et de Taitō (évidemment sans plan de la ville, cette phrase n’est pas très parlante).
En VO, le nom 秋葉原 signifie “champ des feuilles d’automne” et peut se lire Akihabara ou Akibahara. Ce nom remonte à l’époque où le coin était une friche suite à l’incendie de Tōkyō en 1869. La zone devait servir de tampon, mais zone inhabitée et pas entretenue = arbres qui poussent = pas terrible d’utiliser une zone boisée comme coupe-feu.
La première prononciation s’est imposée avec la construction d’une station métro en 1890, mais la seconde perdure dans l’abréviation Akiba (アキバ) qui désigne le quartier. On surnomme également Akihabara la “ville électrique” (秋葉原電気街, Akihabara Denki Gai).

Le quartier s’est développé une première fois fin XIXe grâce au métro. Ratiboisé par les bombardements américains pendant la Seconde Guerre mondiale, il est reconstruit et voit rapidement se développer un marché noir florissant d’appareils élec-trucs (électriques, électroniques, électroménagers) par le biais des étudiants. Un marché tout aussi florissant mais un peu plus légal prend la relève, notamment grâce à la généralisation de l’équipement électroménager des foyers dans les années 60 puis de l’informatique à partir des années 80.
Aujourd’hui, on y trouve tout ce qui fonctionne grâce à la fée lation électricité en matière d’électroménager, informatique, téléphonie… de l’écran plasma dernier cri à la bête rallonge… au détail, en gros, en kit… dans une grande enseigne aussi bien que dans une échoppe obscure au fin fond d’une ruelle minuscule.
Bref, le paradis des geeks et des otakus. D’autant que qui dit électronique et informatique dit jeux vidéos. Qui dit jeux vidéos dit (au Japon) mangas et animes puisque beaucoup en sont des produits dérivés. Ces commerces se sont donc développés dans le coin.
Ainsi que d’autres “produits dérivés” adaptés au goût des otakus.
Raison qui m’a amené à Akihabara puisqu’on ne voit pas trop ce que je serais allé y faire autrement. Les nouvelles technologies m’intéressent sans que j’y sois accro, ma culture manga est encore plus light qu’une boisson sans sucre, mes références d’anime sont à 80% datées d’il y a 20 ans. Mais…
Mais il y a les maid cafés !

Je sais, c’est fumier de conclure l’article ici sans en dire davantage.