Playing god est un polar de série
B un peu nanar, mais qui se laisse regarder et offre néanmoins
quelques bonnes scènes. C'est vrai que certains dialogues ne volent
pas hauts...... à défaut, on se rattrape sur le couple Angie/David.
Perso, je n'aime pas beaucoup le personnage joué par Timothy
Hutton, qui a tendance à me taper sur les nerfs. |
|
|
Mais Angelina
est sublime dans ce film, très "ange sexy" qui joue un
double jeu. Encore méconnue, elle joue aux côtés d'un
David Duchovny en forme loin des plateaux
d'X-Files. Le couple fonctionne d'ailleurs
très bien à l'écran et toute la dynamique du film
repose sur eux. |
Un petit film dans la longue liste d'Angie,
qui vaut surtout pour sa présence, et celle de l'acteur David
Duchovny (si vous êtes fan comme moi de la série X-Files).
Mais fans d'Angie ne boudez pas votre plaisir
de voir la belle...... |
|
Tout acteur a dans sa filmographie un certain nombre
de films "de jeunesse", c'est-à-dire plutôt moyens...
C'est le cas de Playing God pour Angie.
Mais il faut bien commencer quelque part, entraîner son talent et
au passage croiser quelques têtes d'affiche (parfois sur le retour
comme Jack Palance dans Cyborg
2) avant de pouvoir rêver décemment d'Oscar et d'étoile
sur Hollywood Boulevard. |
|
|
Playing God est une honnête
série B, loin d'être impérissable certes, mais pas
une daube non plus. Le film se laisse gentiment regarder malgré
son intrigue sommaire, l'absence de surprises dans le scénario
et une certaine mollesse d'ensemble. Au vu du casting, on se demande ce
que l'ensemble aurait donné s'il avait bénéficié
des moyens d'une superproduction... |
Eh oui, le film vaut surtout par ses acteurs. A l'époque
David Duchovny, qui cherche à se reconvertir
dans le ciné, est la grande star de X-Files,
donc une valeur sûre. Timothy Hutton
campe à merveille le rôle de Raymond.
Et il y a enfin Angelina Jolie, alors méconnue,
qui retiendra l'attention du spectateur (le rouge à lèvres
ultra vif y est peut-être pour quelque chose). Son rôle n'est
pas ultra valorisant, l'archétype de "la copine un peu nunuche
du méchant qui finit dans les bras du héros" étant
surtout prétexte à caser une jolie fille dans ce genre de
film. Néanmoins, elle le tient sans sourciller et se montre à
la hauteur, toute jeunette qu'elle est. |
|
|
En résumé, si Playing
God n'a rien d'inoubliable, il est l'occasion de découvrir
une Angelina à ses débuts, entourée
d'acteurs de renom. Les lèvres pulpeuses qui ont fait une partie
de sa gloire y sont généreusement mises en valeur et ses
fans en seront comblés. |