« A cette époque, les filles devaient
être grandes, minces et blondes. Elles devaient toutes poser, elles
devaient toutes paraître. Mais Gia n'était
pas comme elles.
Elle a été la toute première à bouger.
C'est ce qu'elles font toutes aujourd'hui. Elles essayent de se donner
des airs. Mais c'est elle qui a inventé cette façon d'être.
Elle a toujours obéi à son instinct. Peu importe jusqu'où
ça allait. C'est ce qu'elle avait de mieux et de pire en fait,
je crois. » |
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Gia's mother |
« Je suis mal placée pour parler de sa
sexualité. C'est vrai, je n'étais pas au courant. Et à
mon avis, sincèrement, je dirais qu'elle n'a jamais fait l'amour
avec personne. Mais elle adorait les séances de photos. Et tout
le monde aimait la photographier. » |
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A photographer |
« Elle détestait se faire photographier.
On devait lui courir après et presque l'attacher sur une chaise.
Et puis il fallait faire avec ses vêtements, avec sa façon
de se coiffer. Mais elle était vraiment unique. » |
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Gia's diary |
« Cher journal, encore un jour de plus dans
ma vie. Et la vie c'est comme un journal intime. Un journal intime ça
ressemble à une boîte. Et une boîte a six face à
l'intérieur et à l'extérieur. Question. Comment avoir
accès à l'intérieur ? Comment avoir accès
au fond des choses ? Il était une fois une très très
jolie fille qui vivait dans une très très belle boîte
et le monde entier l'aimait. » |
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Mon premier visionnage de ce téléfilm
m'a profondément marquée. Etant déjà fan d'Angie
à cette époque, je me souviens avoir attendu la seconde
partie de soirée, devant ma télé, pour enfin voir
"ce rôle qui lui avait collé à la peau".
Honnêtement, je suis restée en "stand-by" lorsque
le générique de fin est arrivé. Je n'ai pas vu deux
heures avec Angelina Jolie, mais vécu
deux heures aux côtés de Gia Marie Carangi. |
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Autant dire que pour moi, toutes les récompenses
décernées à Angie pour
son interprétation de Gia, étaient
très largement méritées ! A mes yeux, Angie
s'imprègne tellement de ce rôle, qu'elle disparaît
pour laisser toute la personnalité du top model des années
80 apparaître.
Les côtés colérique, sauvage et imprévisible
de Gia sont exploités à fond
par l'actrice, tout autant que ses côtés fragile et enfantin.
Mes scènes mémorables resteront sans aucun doute, celles
avec le personnage de Linda, notamment celle
devant l'ascenseur ou encore chez Linda, lorsque
Gia force la fenêtre ; de même
pour les scènes de gloire du mannequin (scènes en noir et
blanc des séances photos...) ; et surtout la scène finale
où Gia perd ses cheveux. |
Ce film m'a donné beaucoup d'émotions.
C'est sans aucun doute l'un de mes films préférés
d'Angie, sinon mon préféré,
qui pour moi, témoigne du talent de l'actrice pour s'approprier
le personnage de Gia et ne faire plus qu'une
avec elle.
Ce film retraçant la vraie vie d'une personne célèbre
puis déchue, sur fond de prise de conscience du Sida au début
des années 80, m'a apporté respect et admiration.
Je pense qu'interpréter Gia fut le rôle de sa vie. Car Gia,
c'est Angelina Jolie ! |
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Disons-le tout de suite, Gia
est un grand film ! Ou pour être plus précis un grand téléfilm.
C'est bien là son seul "défaut", un handicap plutôt,
puisqu'il se trouve de facto privé d'une certaine reconnaissance,
les téléfilms étant par nature moins bien considérés
que les films.
Néanmoins, au vu de son palmarès, sa qualité n'a
échappé ni aux professionnels ni aux spectateurs. A ce jour,
Gia est encore considéré comme
un des plus grands rôles d'Angelina Jolie.
La qualité de son interprétation le prouve, les récompenses
accordées aussi bien à la miss qu'aux responsables du casting
le confirment. Ce sera d'ailleurs son tremplin vers le grand écran
: cantonnée à la télé ou aux "petits
films", on la verra l'année suivante dans Bone
Collector (cf. fiche)
et Une Vie Volée (cf. fiche). |
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|
A travers le personnage de Gia,
le film dépeint le monde du mannequinat dans toutes ses réalités,
depuis les paillettes jusqu'à la drogue. Tel l'Empire romain, on
voit la grandeur et la décadence d'une jeune femme propulsée
dans un monde irréel et irrationnel.
Vu le thème, on a bien sûr droit à de splendides costumes,
admirablement mis en valeur par Angie (ancien
mannequin, rappelons-le).
Le décalage n'en est que plus grand avec le côté obscur
du film, qui en fait toute sa force, et la déchéance de
Gia plus marquante. |
Bref, à tout point de vue, le film est un chef-d'oeuvre
à ne manquer sous aucun prétexte. Réalisation soignée,
costumes superbes, casting et interprétation sans défaut,
une histoire bien menée et poignante, que du bon !
J'ajoute à titre personnel et pour convaincre les derniers réticents
à se jeter sur Gia (façon de
parler) que le film est chaud comme la braise et qu'on peut y voir en
détail l'anatomie des top-models Angie
et Elizabeth Mitchell. De la hot couture qui
ravira les amateurs ! |
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|
American Cinema Editors (USA) |
1999 |
Won |
Eddie |
Best Edited Two-Hour Movie for Non-Commercial TV : Eric
A. Sears |
|
Art Directors Guild |
1999 |
Nominated |
Excellence in Production Design Award |
TV Movie or Mini-Series : David J. Bomba
& John R. Jensen |
|
Casting Society of America |
1998 |
Won |
Artios |
Best Casting for TV Movie of the Week : Junie
Lowry-Johnson |
|
Costume Designers Guild Awards |
1999 |
Nominated |
CDG Award |
Excellence in Costume Design for Television : Robert
Turturice |
|
Directors Guild of America |
1999 |
Won |
DGA Award |
Outstanding Directorial Achievement in Movies for TV : Michael
Cristofer, James D. Brubaker, Mary
Ellen Woods & David Larson |
|
Emmy Awards |
1998 |
Won |
Emmy |
Outstanding Single Camera Picture Editing for a Miniseries or a Movie
: Eric A. Sears |
1998 |
Nominated |
Emmy |
Outstanding Casting for a Miniseries or a Movie : Libby
Goldstein & Junie Lowry-Johnson |
1998 |
Nominated |
Emmy |
Outstanding Costume Design for a Miniseries or a Movie : Robert
Turturice |
1998 |
Nominated |
Emmy |
Outstanding Lead Actress in a Miniseries or a Movie : Angelina
Jolie |
1998 |
Nominated |
Emmy |
Outstanding Made for TV Movie : Marvin Worth,
Ilene Kahn, David R.
Ginsburg & James D. Brubaker |
1998 |
Nominated |
Emmy |
Outstanding Writing for a Miniseries or a Movie : Jay
McInerney & Michael Cristofer |
|
GLAAD Media Awards |
1999 |
Nominated |
GLAAD Media Award |
Outstanding TV Movie or TV Mini-Series |
|
Golden Globes |
1999 |
Won |
Golden Globe |
Best Performance by an Actress in a Mini-Series or Motion Picture
Made for TV : Angelina Jolie |
1999 |
Won |
Golden Globe |
Best Performance by an Actress in a Supporting Role in a Series,
Mini-Series or Motion Picture : Faye Dunaway |
1999 |
Nominated |
Golden Globe |
Best Mini-Series or Motion Picture Made for TV |
|
L.A. Outfest |
1998 |
Won |
Grand Jury Award |
Outstanding Actress in a Feature Film : Angelina
Jolie |
|
Satellite Awards |
1999 |
Won |
Golden Satellite Award |
Best Performance by an Actress in a Mini-Series or Motion Picture
Made for TV : Angelina Jolie |
1999 |
Nominated |
Golden Satellite Award |
Best Mini-Series or Motion Picture Made for TV |
1999 |
Nominated |
Golden Satellite Award |
Best Performance by an Actress in a Supporting Role in a Mini-Series
or Motion Picture Made for Television : Faye Dunaway |
|
Screen Actors Guild Awards |
1999 |
Won |
Actor |
Outstanding Performance by a Female Actor in a TV Movie or Miniseries
: Angelina Jolie |
|
Writers Guild of America |
1999 |
Nominated |
WGA Award (TV) |
Original Long Form : Jay McInerney &
Michael Cristofer |