Redéfinir les vacances

A peine le Gion Matsuri terminé et suite à un “léger” chamboulement de notre planning à la dernière minute, direction aéroport, destination CamembertLand.

L’idée d’un séjour reposant chez mes parents a vite pris l’eau. Pas à cause du climat, pour une fois que l’été n’est pas pourri. Et pas pour tout le monde, puisque Yumi, elle, a pu se la couler douce… pendant que mon père m’embauchait pour quelques “petits” travaux.
Elagage de 200 tuyas en plein cagnard… Affûtage de son arsenal potager – mon paternel possède en effet une cabane de jardin bourrée d’une panoplie complète de bogeyman, de la pioche à la tronçonneuse en passant par les cisailles, la faucille ou encore la hache… Et surtout, ce qu’il m’a vendu comme “un truc zen qui va te plaire” consistant à râtisser du gravier. Soit. Au détail près qu’il a d’abord fallu que je me coltine le charriage d’une tonne de gravier. Ambiance Karate Kid, toi travailler, moi boire thé glacé. Passons sur l’achat dudit gravier, scène mémorable témoignant que la Picardie profonde n’a pas encore complètement assimilé le système métrique et compte encore sur la base d’unités farfelues (pelletée, brouette, lessiveuse, poignée…).
Nonobstant ce travail de forçat qui m’a rappelé les grandes heures de Cayenne, les courbatures, ampoules et coups de soleil, une semaine en famille revigorante.
Sans détailler plus avant un 3615 MaLife qui n’intéresse personne, citons tout de même quelques clins d’œil. Notamment :

  • A François pour le cosplay improvisé à base de pelle et de mitaines, tenue idéale par 30 et quelques degrés à l’ombre – je te laisse imaginer la tête médusée de l’assistance quand j’ai plongé dans les cendres du barbecue pour m’empoussiérer la tronche.
  • A Véronique pour la mémorable virée dans une fête foraine locale d’une beauferie sans nom. Jamais vu autant de t-shirts à l’effigie de Johnny au mètre carré ! Merci de t’être rappelé ce devoir de physique qui remonte à notre terminale, mon Traité sur la balistique du vomi dans les attractions foraines dites à sensation.

Je n’épilogue pas, chacun sait de quoi il retourne… ou pas, mais c’est tout l’intérêt des private jokes.