Les sakura pointent le bout de leur nez à Kyōto, c’est l’occasion d’une petite visite guidée.
Le parc de Maruyama (円山公園, Maruyama kōen), lieu très prisé pendant hanami. Le plus fréquenté, en fait, au point de devenir noir et blanc en pleine période de floraison. Noir de monde et blanc, ben, les fleurs, forcément.
Depuis une semaine, tout le monde est au taquet. Le paysage peut changer quasiment du jour au lendemain, s’agit pas de louper le coche. Et puis on ne se contente pas d’attendre le pic de floraison : on suit chaque étape avec attention.
Exemple avec l’attraction principale du parc : cet arbre, un shidarezakura. (en clair, un cerisier dont les branches tombent comme un saule pleureur).
La première photo a été prise le jour du printemps (20 mars), qui est férié au Japon, d’où un certain nombre de promeneurs en goguette sous une forêt de parapluies. Clairsemée, la forêt quand même. Un bosquet plutôt. Les averses ne poussent que moyennement à mettre le nez dehors.
La deuxième photo date de dimanche. Au-delà du soleil qui change complètement l’ambiance, l’arbre n’a déjà plus la même allure. Dans quelques jours, il sera fleuri de partout. Et dans trois semaines, il ne restera rien.
Le pont de la rivière Kwai… ou pas (je me rappelle plus son nom). Les yukata sont de sortie pour l’arrivée du printemps.
Je sais plus où (à force de cavaler dans tous les sens et de mitrailler comme un malade…).
Le Parc Impérial (京都御苑, Kyōto-gyoen) qui entoure le Palais Impérial (京都御所, Kyōto-gosho), ancienne résidence de la famille impériale jusqu’au transfert de la capitale vers Tōkyō.
On y trouve des shidarezakura (Prunus serrulata pendula) qui fleurissent un chouïa plus tôt que les Somei Yoshino (Prunus ×yedoensis, variété cultivée la plus répandue) et les Yamazakura (Cerasus jamasakura, variété sauvage la plus commune). Au passage, je signale que “les cerisiers” est une notion des plus vagues. Il en existe plusieurs espèces, avec une foultitude de variantes – dont certaines qu’on trouve plutôt dans telle ou telle préfecture –, diverses déclinaisons dans les coloris (avec une large palette dans les blancs, roses et même jaunes) ou le nombre de pétales (le plus courant étant 5). Ah oui, aussi, on parle bien d’arbres ornementaux et non fruitiers.
Le Kiyomizu-dera (清水寺), comme son nom l’indique, est un temple bouddhiste (寺), un des plus connus de la ville et donc un détour “obligé” pour les touristes. Je n’ai jamais dû le voir autrement que couvert de monde de la cave au grenier. Une des premières étapes dans mon Périple du Grand Malade – la visite intégrale de tous les temples et sanctuaires de Kyōto.
Le Hirano-jinja (平野神社), comme son nom l’indique aussi, est un sanctuaire shintō (神社). Particulièrement connu pour… son festival des cerisiers en fleurs. Donc j’en reparlerai le moment venu une fois que j’y aurai assisté. C’est pour bientôt !
Le chemin des philosophes offre une sympathique promenade le long d’un canal bordé de cerisiers… selon le monde présent vu que le quartier de Higashiyama et ses alentours concentrent beaucoup de points touristiques (en vrac, le Gion, le Pavillon d’Argent, le Kiyomizu-dera, le parc de Maruyama, le Heian Jingu, etc.).
Pour continuer sur la même veine, le canal Okazaki et l’ancien chemin de fer de Keage.
Enfin en vrac…