Ce 28 janvier, le Japon vient d’élire sa miss.
Intro fracassante, n’est-ce pas ? Et comme on parle d’une foire à la potiche, à dire vrai, il n’y a pas grand-chose à raconter de plus sur le sujet. La suite relèvera donc du pur remplissage.
Le Japon a deux miss. Celle dont il n’est pas question ici est ミス・ユニバース・ジャパン(Miss Universe Japan), qui se présente donc au concours de Miss Univers, on l’aura deviné avec un nom pareil. Cette mascarade de la MUJ remonte à 1998, grâce aux (ou à cause) bons soins d’une Française, Inès Ligron (イネス・リグロン).
L’autre, Miss Nippon (ミス日本), a vu sa première érec… élection en 1950. L’événement est annuel depuis 1968. L’idée de départ visait un rapprochement avec les Etats-Unis via une ambassadrice bombasse (tiens, si on organisait un truc débile comme ils aiment juste pour se faire bien voir ?). Si j’ai bien compris les explications qu’on m’a transmises (mais auxquelles je n’ai prêté qu’une oreilles distraites), elle se présente pour Miss Monde. Un jour faudra qu’on m’explique la différence entre Miss Monde et Miss Univers, puisqu’en l’état actuel des choses et faute d’aliens en compétition, les zones concernées sont rigoureusement les mêmes…
N’étant pas amateur de fanfreluches et paillettes, je n’ai rien suivi de l’élection de Miss Nippon 2013, contrairement à ma chère et tendre. La lauréate s’appelle Suzuki Erika (鈴木恵梨佳) et pour le peu que j’en sais est en quatrième année de fac, spécialisée dans le jardinage (?). J’ai oublié le nom de ses dauphines, ne retenant que certains de leurs titres aussi ronflants que ridicules (Miss Kimono, Miss Nature, Miss Ange de l’Eau et Miss je sais plus quoi et j’ai la flemme de vérifier).
Bilan : pas une pour rattraper l’autre. Je les trouve franchement pas terribles.