Chez nous aussi, les vacances d’été sont terminées et il a fallu faire notre rentrée. A une différence près, la “vraie” rentrée a lieu début avril. Mais on a aussi de copieuses vacances d’été.
Qui sont finies… snif…
Même s’il a fallu reprendre le chemin de l’école, assez court il est vrai puisque j’y habite, je dois bien reconnaître que je suis un prof satisfait.
Comme tout enseignant qui se respecte, j’avais, en bon fumier, copieusement garni la musette de mes ouailles en travaux à me rendre à la rentrée. Six semaines de vacances, c’est long, fallait bien les occuper. Et je n’avais qu’une envie (très) limitée de devoir passer mon premier cours à leur rafraîchir la mémoire. On sait que les grandes vacances ont la faculté de formater le disque dur cérébral des élèves.
Surtout, je voulais me livrer à un test. Autant sauter directement à la conclusion, j’en ai été pour mes frais. Ce qui paradoxalement fait de moi un prof satisfait. J’ai tout vérifié en pure perte. Tout le travail est fait, les exercices effectués, les copies rendues… sans exception. Il y en a bien une paire dans le lot qui sentent bon le travail à l’arrache de dernière minute (et ça se paiera, gnârk gnârk), mais au moins c’est là. Pas de baratin ou d’excuses foireuses, les traditionnels “je l’ai oublié à la maison mais je vous le ramène demain” et autres “je me suis trompé de jour, je savais pas que c’était pour aujourd’hui”.
Encore une occasion manquée de déployer les divines foudres professorales… Exceptionnellement, je ne vais pas m’en plaindre.