Ne vous fiez pas au titre, c’est pas du tout ce que vous croyez…
Notez quand même que je n’ai pas menti dans le titre : deux geiko (des femmes, donc) prises (en photo) de dos (par-derrière, CQFD).
Une photo qui n’a pas été prise par moi, ni en cette saison vu la verdure, et dont je serais bien en peine de retrouver la source. Pour la précision, je repasserai…
Certes, elle fait cliché au propre comme au figuré. Mais elle résume bien Kyōto :
- c’est vert (mais juste) ;
- c’est aéré, à mille années lumière des foules tokyoïtes qui se marchent dessus ;
- c’est propre ;
- c’est exotique, puisqu’on peut difficilement faire plus nippon ;
- c’est pas partout comme ça (oui, j’admets, ça ne se voit pas), il y a aussi des coins de Kyōto plein de gens, bétonnés, moches et où la seule différence avec une rue occidentale, c’est la langue sur les vitrines des magasins.
Un bon résumé, donc.
J’adore cette photo, parce qu’elle est reposante. Peut-être parce qu’une femme de dos, à plus forte raison deux, ne risquent pas de vous abrutir de ces propos débiles propres à leur sexe. Ah tiens, j’ai perdu mon pari de ne plus sortir de phrases misogynes…
Bref, ça, c’est chez moi dans toute sa splendeur silencieuse.