Tout, tout, tout…

… vous saurez tout sur…
… le tatouage.
Désolé si vous vous attendiez à des révélations sur mon prestigieux organe suite à ce démarrage de haute volée sous les auspices de l’ami Perret.

Notre nom est légion

Nous, tatoués, sommes notoirement connus pour être des repris de justice, bagarreurs, alcooliques, associaux, porteurs de tous les maux et de tous les vices. Des “études” “sérieuses” le “démontrent” régulièrement. A croire que l’encre de tatouage contient une substance qui rend les gens maléfiques (au cinéma, ça s’appelle un scénario pourri de film bien nanar). Je passe sur les méthodes statistiques qui aboutissent à ce résultat, elles sont du même ordre que d’autres équations simplistes et bas du front bien connues (au hasard, 3 millions d’immigrés, 3 millions de chômeurs).

Faut reconnaître que dans le lot, y a pas que des flèches…

Même si le tatouage ou “tattoo” – terme que je déteste pour la simple et bonne raison que l’existence d’un mot dans la langue française permet de se passer d’un anglicisme superflu, qui plus est orthographié à la ouanegaine les trois quarts du temps avec un nombre de t et de o à géométrie variable –, même si le tatouage, disais-je, s’est considérablement “démocratisé” ces dernières années (ou répandu comme une épidémie de choléra, au choix), les idées reçues ont la vie dure. En chemise, on vous donne du “monsieur” long comme le bras ; en t-shirt, on vous épargne les titres. Faites le test en entretien d’embauche ou en allant demander un prêt dans une banque et vous verrez à quel point “avoir l’esprit ouvert” n’empêche pas de fermer des portes, sans doute pour éviter les courants d’air. Les mentalités évoluent moins vite que la peste (à l’encre) noire.
Nos amis les people auront eu le mérite d’y contribuer, involontairement cela va de soi, encore que je demande parfois si c’est un mal ou un bien. Est-ce bien raisonnable de partir de postulats douteux comme “le tatouage rend plus viril/sexy” comme si là encore l’encre contenait un produit miracle. Quant au tatouage-qui-permet-de-se-faire-remarquer-parce-que-mon-seul-but-dans-la-vie-c-est-d-être-connu, merci pour la contre-pub.
Bref, entre l’effet de mode et le truc trop rebelle/cool/mimi (rayer les mentions inutiles), on n’est pas sorti de l’auberge. Surtout que marquer son individualité avec un papillon dans le creux des reins comme on en voit par paquet de douze sur n’importe quelle plage, bravo l’originalité.

Un Boche qui se fait tatouer “Freiheit”. Encore un qui va tenter de nous faire croire que le travail rend libre…

On l’aura compris, notre légion se subdivise en une multitude de cohortes complètement hétérogènes. Purs et durs (tout le monde le revendique sans que personne sache trop de quoi il retourne), marginaux plus ou moins volontaires (au pif, le punk qui fait la manche avec son chien et ses tatouages faciaux), fans délirants (cf. Google images…), qui ne sont jamais que des minorités, malheureusement de celles qu’on remarque et qui ne renvoient pas une image très flatteuse. Le gros de notre communauté qui n’en est pas une se divise en deux : ceux qui ont une histoire chargée et qui se l’inscrivent sur le corps, et ceux qui creusent l’abîme de leur médiocrité en espérant briller sur la plage ou jouer les gros durs grâce à leur motif de papillon/lézard/barbelé/tribal déjà photocopié en 12000 exemplaires par autant de crétins/poufiasses du même tonneau. On pourrait ajouter un troisième groupe où le tatouage est une pratique culturelle, plus ou moins rituelle, destinée à marquer l’appartenance à un groupe et le statut (mafia russe, yakuza, Polynésie…).
Sinon, plus schématiquement, il y a ceux qui pratiquent l’art corporel avec une réflexion sur le motif et sa signification, et une horde de trous du cul qui regretteront toute leur vie d’avoir succombé aux sirènes de la mode juste pour se la péter un été.

Par chance, on n’a pas que Tokio Hotel mais aussi quelques personnes de goût pour nous représenter.
La même demoiselle de face. Si vous aimez le jeu « où est Charlie ? », sachez que je suis présent sur cette photo (c’est d’ailleurs la seule raison pour laquelle je la mets).

15 ans à fréquenter les salons de tatouage m’en auront fait voir des vertes et des pas mûres.

  • Une cliente veut, je cite, “un barbelé sur le bras comme Pamela Anderson”. Ok, original. “Mais que sur l’extérieur du bras parce que l’intérieur ça va trop faire mal.” Pour les tatouages sans douleur, y a des décalcomanies dans les Malabar…
  • Cliente : « Je voudrais me faire tatouer.
    Tatoueur : Tu as le motif ?
    Cliente : Nan je sais pas c’est juste pour aller en vacances à la mer. (NdA : Egalement entendu avec la variante : “je veux le même que ma copine là hihihi c’est ma meilleure amie on est comme des sœurs hihihi lol mdr”.)
    Tatoueur (soupire puis sort 25 classeurs de dessins) : Jette un œil là-dedans.
    Cliente (après avoir tourné 3 pages) : Celui-là.
    Tatoueur (soupire tout en essayant de garder son sérieux puis sort son carnet de rdv) : Ok, on va prendre rendez-vous.
    Cliente (interloquée) : Vous pouvez pas le faire tout de suite ?
    Tatoueur : C’est un salon de tatouage, pas une boulangerie. »
  • Je garderai longtemps en mémoire cette rencontre entre deux êtres que tout oppose mais qui s’entendaient comme larrons en foire sur leur seul point commun. C’est pas tous les jours qu’on voit un policier et un punk se taper dans le dos comme des vieux potes.
  • Ou cette scène entre “gros durs” tatoués de partout. On ne parlait ni de braquage ni de motos ni de baston, mais les répliques valaient leur pesant d’or. “J’ai trop la peau sèche.” “Moi je pique la crème de ma femme.” Assorti de comparatifs sur divers produits de beauté pour peaux sèches/grasses/sensibles/lépreuses. Des hommes, des vrais.

Notre nom est yakuza

Au Japon, le tatouage est bien ancré dans les mentalités. Par forcément pour un bien, puisqu’il est associé aux yakuza. Si la littérature et le cinéma ont parfois donné de ces derniers une vision romancée et romantique de Robin des Bois, il en va autrement dans la vraie vie. De leur image contrastée et ambivalente, on retiendra qu’ils ont pignon sur rue tout en se livrant aux activités les plus illicites, ou encore qu’ils peuvent donner dans l’humanitaire (le cas le plus connu étant le tremblement de terre de Kobe en 1995) aussi bien que vous péter les rotules (ce qui, dans le cas de certaines de mes connaissances, pourrait passer pour œuvre de salut public).
Historiquement, on trouve très tôt une connotation négative du tatouage, même s’il existait une pratique parallèle chez les nobles (notamment se faire tatouer le symbole de son clan, bien pratique pour identifier les corps à une époque où on coupait les têtes comme trophées). Il est vite devenu une peine infamante infligée aux criminels, comme le marquage au fer rouge dans l’Ancien Régime en France, le truc qui fout la honte en société tout en vous rendant facilement repérable par la maréchaussée. L’ère Meiji proscrivit le tatouage comme pratique féodale donc contraire à la volonté de moderniser le pays, interdiction qui ne fut levée qu’en… 1948. Soit une bonne soixantaine d’années de tatouage “libre”, bien peu comparé à l’association tatouage/crime qui affiche 12 bons siècles au compteur. Surtout à la vitesse où bouge la mentalité nippone, encore moins vite qu’en France, c’est dire… Donc ancré (ou encré, ha, ha) dans les mentalités, oui… mais pas en bien… dans les mœurs, non.
En version courte, pour l’homme de la rue : tatouage = yakuza = criminel. Donc pas très vendeur.

D’où la floraison de ce genre de panneau, destinés non pas aux gens coiffés à la brosse ou pourvues d’oreilles en feuilles de chou mais bien aux tatoués.
Beaucoup d’activités à base de flotte et de corps dénudés sont logiquement concernées (onsen, piscine, plage), mais on trouve aussi des restaurants, hôtels, clubs d’arts martiaux… Selon les cas, entrée interdite (onsen = tout nu = impossible de camoufler ses tatouages) ou contrainte de planquer les tatouages (à la plage par exemple). Plus vicieux, certains ne refusent pas explicitement les tatouages à grands coups de panneaux d’interdiction, mais vous expliqueront à l’entrée que vos gribouillis peuvent déranger les autres clients et qu’il est préférable de ne pas entrer.
Vous allez me dire “je suis un gaijin, ça se voit et pas un yakuza”. Merci, Captain Obvious. Vous pouvez être Blanc, arborer un tatouage Mickey et disposer encore de vos dix doigts, rien n’y changera rien. “Mais la parité n’existe pas chez ces fieffés gredins et je suis une femme !” Même combat à un détail près : on ne vous prendra pas pour une yakuza en jupon, seulement pour la compagne de l’un d’eux (ou pour une pute).
La règle vaut aussi pour les Japonais qui n’ont pas le profil “bandit de grand chemin”. Ici aussi depuis quelques années le tatouage s’est répandu, notamment chez les jeunes, et pas seulement des motifs traditionnels mais aussi de style occidental. Sauf que voilà ça fait “mauvais genre” (comme quoi l’esprit japonais n’est pas si éloigné de la mentalité française). A noter d’ailleurs que sur une plage, vous avez plus de chances de vous faire virer par la police à cause de votre minuscule fée Clochette sur l’omoplate que votre voisin sur la serviette d’à côté pourvu d’une gigantesque carpe lui couvrant tout le dos. Les flics, pas cons, évitent de trop emmerder les yakuza.
Négocier est inutile, il ne vous reste plus qu’à replier les gaules et vous barrer ou vous couvrir pour ne pas gêner vos honnêtes voisins. Resquiller est une mauvaise idée, les anecdotes abondent sur les gaijin qui ont cru pouvoir passer à travers dans des onsen et se sont fait éjecter plus ou moins poliment. Ceci dit, ça peut aussi passer comme une lettre à la poste tant que personne ne va cafter.

Etant abondamment tatoué, je dois souvent jongler avec ce paramètre. N’étant pas amateur d’activités nautiques, je suis tranquille côté plage et piscine. Au boulot, je n’ai pas de souci puisque je m’arrange pour bosser en manches longues pour ne pas nuire à la bonne image de l’établissement. Au dōjō, je me couvre les avant-bras façon Kickboxer (moins les bouts de verre). De toute façon la tenue de kendō étant ce qu’elle est, seules les lunettes à rayons X de Pif Gadget permettraient de voir sous mon armure. Pour le reste des activités en société, ça dépend des circonstances et je m’adapte sans rechigner, je dirais par respect pour les règles tacites d’un pays où je ne suis encore qu’un étranger. Au quotidien, je fais comme ça me chante. Dans les coins très touristiques, un étranger de plus ou de moins, tatoué ou pas, je me fonds dans la masse. Tōkyō, on a vite fait de se faire oublier au milieu de la fourmilière. A Kyōto, il y a des endroits où, même sans tatouages, je me ferais remarquer rien que par ma taille ou ma couleur de peau, donc je ne n’y suis plus à ça près (scène classique du cow-boy qui entre dans le saloon, tous les yeux se braquent sur lui, toutes les conversations suspendent leur vol).
En tant qu’Occidental, on dispose à la fois d’un peu plus de marge pour échapper à l’amalgame tatouage = bad guy… et d’un statut d’extraterrestre irrécupérable. On est d’une certaine façon grillé d’office, on a souvent droit au regard de la bête curieuse, les tatouages occasionnent seulement quelques regards de travers en plus. On s’habitue… Est-ce si différent des Beurs en France, objets de méfiance a priori juste par délit de sale gueule ?…

Un peu de terminologie pour conclure. 入れ墨 (ou 入墨, irezumi ; existe avec d’autres orthographes comme 刺青) désigne soit le tatouage en général, soit le tatouage selon la méthode traditionnelle, les deux n’ayant fait qu’un jusqu’à l’apparition du dermographe. On lit souvent que le terme ne porte que sur le tatouage traditionnel où on enfonce les pigments à coups de baguette pleine d’aiguilles et où on pleure sa mère tellement c’est douloureux, eh bien, c’est faux. Cf. le panneau supra par exemple : vous pourriez avoir une vidéo pour prouver qu’on vous a tatoué au dermographe, l’entrée vous serait tout autant refusée. Pour le tatouage en général, on parle aussi de 彫り物 (horimono) et de タトゥー (tattoo). Les sites de tatoueurs jonglent avec ces termes et on peut trouver sur une même page le mot tatouage écrit de 3-4 façons différentes pour dire pareil (ce qui doit autant à la richesse de la langue qu’à une astuce de référencement).

Mes travaux d’aiguilles

Aujourd’hui, ma peau ferait un chouette abat-jour pour les amateurs d’ombres chinoises.
Comme beaucoup, j’ai commencé très jeune.

Plus tard, en 1997-98, j’ai poussé la porte d’un salon de tatouage lillois. L’idée me taraudait depuis un moment suite à ma découverte et ma plongée dans la culture japonaise. Le retour positif d’une amie qui venait elle aussi de franchir le pas a fini de me convaincre. J’ai commencé en kanji. Pas très original, j’en conviens. J’ai arrêté de compter le nombre de calligraphies que j’ai croisées depuis, dont beaucoup basées sur des courants d’air. Qu’est-ce que ça signifie ? Aucune idée, mais c’est trop cool lol. Ah… Ceci dit, en bon génie du Mal que je suis, j’ai pu me faire plaisir une fois nanti des arcanes de la langue. Chouette ton tatouage, mais il est à l’envers (ou incomplet car il manque un trait, ou n’a pas du tout la signification que tu penses).
Enfin bref, sans avoir accouché d’une idée renversante d’originalité, j’avais le dessin, je savais pourquoi je le voulais, pourquoi à tel endroit, quel sens il avait en lui-même aussi bien qu’à mes yeux. Un vrai tatouage réfléchi et porteur de sens, au moins pour moi, pas un coup de tête de jeune con. 切腹 (seppuku), tout un programme.
Par la suite, avec les années, d’autres calligraphies ont fleuri ici ou là. Je ne vais pas entrer dans le détail du sens que je leur accorde, c’est personnel, intime même, et ne regarde que mes dieux et moi. 神風, 死, 刀, 剣道, 誠, 義理, chacun d’eux a sa petite histoire, aucun n’est anodin, pas plus que les emplacements choisis.
Entretemps, j’ai commencé à attaquer le dos avec du figuratif. Un samouraï qui s’éventre (oui, c’est une manie chez moi). Un deuxième guerrier. Puis le célèbre proverbe Hana wa sakuragi… (花は桜木人は武士).

Là-dessus mon tatoueur me dit que ce patchwork était bien joli, mais qu’il faudrait peut-être penser à coordonner l’ensemble. Soit, répondis-je, laconique. J’ai donc fait ce qu’on ne doit jamais faire. Vas-y, grand, t’as carte blanche, fais-toi plaisir ! Moi, client régulier, le connaissant depuis quelques années et toujours satisfait du résultat, lui au courant de mes goûts japonisants, ma foi, je pouvais me le permettre, la confiance étant établie depuis un bail. Sinon, déconneur comme il est, il aurait aussi bien pu me caser un pneu, Mario Bros ou le portrait de Johnny. Il a quand même eu le bon goût de tracer quelques esquisses sur papier puis au feutre sur mon corps d’athlète. Ensuite, roulez jeunesse ! A tous ceux qui espèrent qu’on les remarquera sur la plage grâce à leur papillon/lézard/tribal, priez que je ne pointe pas le bout de mon dos ! Non mais !

L’ensemble reste somme toute discret. Si, si. Parce qu’à Lille, on se promène rarement torse poil vu le climat de ch’Nord.
La suite allait s’avérer plus ostensible… mais pas plus ostentatoire, puisque l’idée n’était pas d’exhiber des tatouages comme autant de trophées. Dès qu’on attaque les avant-bras, forcément, on perd en discrétion. Et pour peu que dans le même temps une série comme Prison Break remporte son petit succès, on endure patiemment les surnoms originaux (Scoffield) et les remarques intelligentes à base de plan d’évasion. Je répondais classieusement aux auteurs que ledit plan me permettrait de trouver le trou de leur donzelle et de ne pas me perdre dans leurs bourrelets de grosse truie.
(Je viens de me rendre compte que mes archives photos sont assez pauvres pour le dragon de mon bras gauche et j’ai la flemme de sortir l’appareil. Pas un mal quelque part, puisque certains motifs intégrés au dragon sont à moi et rien qu’à moi.)

J’ai continué sur ma lancée (épaule droite, cuisse gauche…), toujours dans le même style pour rester homogène, la place disponible étant à l’image de la peau de chagrin balzacienne.
Yumiko, comme tout élément majeur de mon existence se devait de figurer au tableau. Façon de dire que “je l’ai dans la peau” (ah, ah, très drôle). Changement de style, un poil plus moderne, mais pas trop. Vade retro Naruto !

Accessoirement, chacun aura donc conclu que je me promène avec toutes mes ex sur le corps. C’est mon “travail de mémoire” à moi. Et des années plus tard, bien que ces histoires appartiennent au passé, les motifs me plaisent toujours, ce qui évite bien des regrets comparé à ceux qui arborent des “Jenyfer 4 ever” et se retrouvent condamnés à rabâcher leur “connerie de jeunesse” ou à goûter aux joies du recouvrement (voire du laser) ou à ne sortir qu’avec des Jenyfer.

Récemment, j’ai pu tâter du tatoueur japonais (au sens figuré). Une fois en France, l’autre au Japon, à peu près à un an d’intervalle. Les deux séances furent riches en anecdotes.
Pause saké en milieu d’après-midi, par exemple pour la première. Clients français médusés de voir 4 arsouilles (le tatoueur, son frangin, ma dulcinée et moi) papoter en japonais. L’exclamation conjointe du trio nippon une fois le travail terminé : un “日本 !” qui sentait bon la fierté nationale (dans le sens positif et sans le côté facho que les Français associent bêtment à l’expression).
A la seconde, on citera mon air ahuri en découvrant que si les deux dessins m’avaient plu, c’est tout simplement parce qu’ils étaient du même auteur (歌川 国芳, Utagawa Kuniyoshi), dont le nom figure pourtant sur les estampes. Et surtout la découverte du secret de l’impassibilité nippone : dès qu’ils expriment leurs émotions, les Japonais perdent toute crédibilité. J’en veux pour preuve que quand deux Japonais de 25-30 ans poussent devant Ishijo des exclamations suraiguës dignes d’un gosse de 5 ans devant le Père Noël… hein, bon. J’avais déjà un doute sur la question en voyant des réactions de Yumi qui perd en certaines occasion 20 ans d’âge mental. Notez que devant une figurine de Goldorak, je redeviens tout autant un grand gamin, ce que la miss ne se prive jamais de relever. Donc bon…

Ishijo, femme d’un des 47 ronins. (Photo qui ne rend pas honneur à la finesse du détail.)
Miyamoto Musahi, qu’on ne présente plus.